Les actions du CNPA - semaine 34
Dans nos Métiers et nos Territoires
Les ventes de VO de 5 ans et plus (pesant 65,4% du marché) ont baissé de 4,8% ce semestre alors que les ventes de VO de 1 à 5 ans, pesant un peu plus du quart du marché, ont progressé de 5,4%, grâce à la prime à la conversion. Le marché de l’occasion a confirmé en juin sa tendance du semestre, avec une légère baisse générale (-1,1% en juin et -1,5% sur le semestre) et une dichotomie entre la hausse des ventes de VO récents et la baisse des ventes de VO anciens. En effet, les VO de moins d’un an progressent de 4,4% en juin (+3,5% sur le semestre), les VO de 1 à 2 ans (13 à 23 mois) de 5,4% (+6,7% sur le semestre) et les VO de 2 à 4 ans (24 à 47 mois) de 9,9% (+7,1% sur le semestre), tandis que les VO de 4 à 6 ans (48 à 71 mois) baissent de 2,5% (-4,8% sur 6 mois). Les VO de 8 ans et plus (représentant 51,4% du marché) enregistrent même un recul de 4,3% en juin, comme sur 6 mois. Depuis le début de l’année, le marché du VO récent est soutenu par la prime à la conversion qui s’est appliqué dans 62% des cas dans le cadre de l’achat d’un VO (immatriculé après le 1er janvier 2006 en essence et après le 1er janvier 2011 en Diesel, à condition d’émettre moins de 130 g de CO2/km). Dans la catégorie des VO de 1 à 5 ans (12 à 59 mois), qui pèse un peu plus du quart du marché et progresse de 7,4% en juin (+5,4% ce semestre), Renault gagne 14%, Peugeot 10,5%, alors que Citroën et Volkswagen stagnent. Les trois marques allemandes premium arrivent ensuite, avec entre 4,3% et 4,6% de parts de marché chacun, grâce à leurs volumes importants de véhicules en fin de LLD qui arrivent sur le marché.
Le CNC lance une consultation portant sur un projet d’arrêté relatif à l’information du consommateur sur les prix et les conditions de vente des pièces issues de l’économie circulaire dans le cadre des prestations d’entretien ou de réparation des véhicules automobiles. Le CNC attend nos observations sur le fond et la forme de ce dossier - ce qui a été effectué par le CNPA sur un projet d’arrêté qui date de deux ans…
Après une première analyse, le projet soumis est différent de celui qui avait déjà fait l'objet d'une consultation du CNC début 2017 : il ne traite que des PIEC et de l'information concernant la faculté pour le consommateur d'y recourir et ne comporte plus de dispositions visant à réécrire l'arrêté de mars 1987 sur l'information sur les prix de la réparation automobile + entrée en vigueur prévue : 1er janvier 2019. Le process proposé est donc bien simplifié par rapport à la version précédente.
Evolution du Contrôle technique au 01/01/2019
Une nouvelle évolution du contrôle technique aura lieu le 1er janvier 2019. Cette évolution concernera pour les véhicules diesel l’opacité des fumées et pour les véhicules essence, un monitoring des émissions gazeuses ainsi qu’un relevé des codes OBD.
Un groupe de travail transverse aux métiers du contrôle technique et de l’entretien automobile va être constitué sans délai pour s’assurer que les réparateurs pourront faire face à toutes les situations générées par ces nouveaux contrôles et qu’ils disposeront en temps voulu des méthodes et outillages nécessaires à la mise à niveau des véhicules
Revalorisation de la filière « Contrôle technique »
La filière « Contrôle technique » est revalorisée pour tenir compte de la nouvelle réglementation entrée en vigueur en mai 2018. Dès septembre 2018, le métier travaillera avec l’ANFA sur le contenu des référentiels de formations et le maillage territorial des organismes de formation qui dispenseront ces formations.
Renouvellement des agréments VHU : destruction administrative limitée
Les centres VHU agréés sont depuis plusieurs mois en cours de renouvellement d'agrément VHU. Ainsi, ces professionnels ont déposé des demandes de renouvellement auprès de leur DREAL. Une fois les renouvellements accordés, il appartient à cette dernière d'alerter les services compétents de la Préfecture afin qu'ils transmettent, auprès de l'ANTS, un tableau à jour des centres VHU agréés. Malgré le respect des délais, certains centres VHU agréés, dont le renouvellement d'agrément a été accordé, ont vu leur accès SIVVHU coupé ainsi que celui de l'ANTS en téléprocédure. Ces derniers ne peuvent donc plus effectuer de destruction administrative sur les véhicules depuis plusieurs semaines. En effet, l'habilitation SIV-VHU est lié au numéro d'agrément VHU en cours de validité. Nous avons alerté le ministère de l'Intérieur, celui de la Transition écologique et solidaire, ainsi que l'ANTS de cette difficulté.
Ces derniers doivent refaire un point avec les Préfectures et l'ANTS afin de s'assurer que les informations suite aux renouvellement d'agrément VHU soient bien remontées et traitées. Il a été décidé avec le ministère de l'Intérieur que nous leur remontions les dossiers des adhérents concernés afin de débloquer les accès au SIV - VHU.
« Services multimarques de l’après-vente automobile » et « Véhicule ancien et historique » : la branche créée deux filières de formations
Depuis le 1er juillet 2018, les métiers du « service rapide » (SMAVA) et du « véhicule ancien et historique » disposent de filières de formations dédiées à leurs métiers. Une filière « services multimarques après-vente automobile » composée de quatre fiches de qualifications est créée : « vendeur conseil », « vendeur conseil confirmé », « chef de centre »,« directeur de site ». Ces créations font suite à un travail collaboratif entre les métiers des concessionnaires véhicules particuliers, des agents et des SMAVA sous le pilotage efficace du métier des SMAVA. Deux fiches de qualifications dédiées au métier du « véhicules ancien et historique » sont créées : « mécanicien réparateur » et « carrossier tôlier formeur »
Dès septembre 2018, les métiers « SMAVA » et « Véhicule ancien et historique » travailleront avec l’ANFA sur le contenu des référentiels de formations et le maillage territorial des organismes de formation qui dispenseront ces formations. Pour compléter ces deux nouvelles filières de formations, les partenaires sociaux de la branche ont mandaté l’ANFA pour réaliser deux enquêtes d’opportunité au cours du 2nd semestre 2018.
Etude sur le commerce automobile de véhicules particuliers
Réalisée par l’Observatoire de l'ANFA, cette étude fait le point sur les acteurs, le marché, les activités (vente VN et VO) du secteur et analyse l’évolution des métiers et des activités. Est également réalisé un état des lieux en matière d’emploi et de formation avec un focus spécifique sur les pratiques de recrutement des vendeurs. Le commerce automobile constitue un secteur stratégique au sein de la branche des services de l’automobile : deux emplois sur cinq en dépendent. La filière s’adapte en fonction de l’évolution de la typologie des acheteurs : plus d’entreprises, des particuliers moins nombreux, plus âgés et mieux enseignés. Les pratiques de fidélisation, des processus commerciaux très codifiés par les constructeurs, de nouveaux produits financiers (LOA) et le développement des contrats d’entretien contribuent à répondre à cette situation. La technologie croissante des véhicules vendus conduit certains réseaux à séparer la présentation des produits, les essais et la mise en main, des activités purement commerciales en créant des postes dédiés.
Récemment rénovées pour répondre à ces évolutions, les formations commerciales mises en place par la branche sont en plein développement. En 2017-2018, l’ANFA a financé près de 2 300 certifications préparées en contrats de professionnalisation pour faire face à un besoin de renouvellement et de création de poste dans le domaine du commerce automobile.
Baromètre de l'emploi entre 2016 et 2017 dans la branche des services de l’automobile
Zoom sur l'évolution de l'emploi de 2009 à 2017 dans onze secteurs de la branche qui représentent en 2017 : 98 % des emplois de la branche des services de l’automobile, 398 202 salariés, soit une hausse de 5 361 salariés (+ 1,4 %) par rapport à 2016. L’augmentation de l’emploi entre 2016 et 2017 dans la branche des services de l’automobile profite à nombre de secteurs. Parmi les hausses remarquables, on peut citer celles du commerce automobile (après une longue dynamique de baisse), de la réparation automobile, du secteur du véhicule industriel (commerce et réparation), du secteur du motocycle ainsi que la location de courte durée.
D’autres secteurs voient leurs effectifs salariés progresser légèrement : le commerce détail d’équipements automobiles et le contrôle technique. Le secteur de l’enseignement de la conduite enregistre un net repli de l’emploi, annulant la hausse de 2016. La location longue durée ainsi que le commerce de détail de carburants voient également leurs nombres de salariés reculer.